RDC : L’OGEFREM dénonce une « Main Noire » Derrière les Accusations de Détournement et les Rumeurs sur les Collations
L’Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM) a fermement démenti ce mardi 22 juillet les « fausses rumeurs » circulant sur les réseaux sociaux, faisant état d’un prétendu détournement de 10 millions de dollars et de pratiques illégales concernant les collations des agents.
L’établissement public pointe du doigt une « main noire » et des « ennemis de la stabilité » cherchant à déstabiliser sa direction actuelle.
Dans une mise au point consultée par notre rédaction, l’OGEFREM exprime son « amertume et sa stupéfaction » face à ces allégations. Le document affirme que des individus « mal intentionnés » et « les ennemis de la stabilité de cet Établissement public » sont à l’origine de ces bruits, précisant que leurs contacts avec les réseaux sociaux et médias de relais, à Kinshasa et en province, sont « bien identifiés ».
Les collations : une pratique légale et encadrée
Concernant les accusations relatives aux collations et rafraîchissements attribués aux cadres et agents pour les « prestations extra-time » et la participation aux « travaux en commissions spécialisées », l’OGEFREM clarifie la situation. L’Office souligne qu’il s’agit d’une « pratique légale et autorisée par la convention collective de l’OGEFREM », notamment par le Titre VII, articles 62 et 63, ainsi que par les instructions de service.
Le document ajoute que, contrairement aux années précédant son mandat, l’actuel Directeur Général, William Kazumba Mayombo, a « drastiquement réduit ces collations et rafraîchissements », rappelant que de telles pratiques existent « dans tous les Établissements publics ». L’OGEFREM insiste sur le fait que ces avantages sont alloués « au regard de leurs fonctions » et non « aux individus en tant que personnes », compte tenu du caractère technique de l’établissement.
La mise au point précise également que la fréquence de certains noms dans le rapport d’audit interne sur ces collations – rapport destiné au Directeur Général pour « appréciation et non à la place publique » – est due aux fonctions des cadres et agents des différentes directions opérationnelles. La diffusion de ce rapport interne est citée comme une preuve de l’intention de nuire, d’autant plus que le Directeur Général n’est ni celui qui élabore les listes, ni celui qui paie directement les agents concernés.
Faux bruit sur le détournement de 10 millions de dollars
L’OGEFREM dément également catégoriquement le « faux bruit sur le prétendu détournement de 10 millions de dollars » destinés à l’acquisition d’un nouvel immeuble pour décongestionner l’ancien siège national. L’Office assure que « les fonds existent et sont logés dans les comptes de l’OGEFREM ».
Le communiqué explique que deux tentatives d’achat précédentes ont échoué en raison de la « non-conformité des immeubles proposés aux attentes de l’OGEFREM et exigences de l’IGF ». Un protocole d’accord a été trouvé avec le propriétaire pour l’achat d’un immeuble déjà identifié. L’OGEFREM attend désormais que les services de l’État certifient que l’immeuble, jadis du domaine de l’État, n’est pas litigieux avant de procéder au versement du montant convenu.
En conclusion, l’OGEFREM fustige ces allégations de détournement, les qualifiant de « mauvaise foi et de manipulation de l’opinion par les ennemis de la stabilité de cet Établissement ». Sous la Direction de William Kazumba Mayombo, l’OGEFREM « ne recourt plus aux découverts bancaires et dont les agents n’accusent aucun retard de paiement. »
La Rédaction
